Historique
L'histoire de l'Hospitalité diocésaine de Toulouse débute en 1931. Cette année-là, Mgr Saliège, archevêque de Toulouse, émet le souhait de voir désormais malades et personnes souffrantes d' handicaps participer au pèlerinage diocésain.
En effet, avant cette date, le pèlerinage n'amenait à Lourdes que des pèlerins valides ; les malades étaient confiés aux soins de l'Hospitalité du Rosaire très populaire à Toulouse à cette époque.
Tout étant à construire, il charge alors l'abbé de Courrege de s'occuper de la mise en place d'une nouvelle organisation. Après différents échanges avec les responsables de la Congrégation des Sœurs de la Compassion, Mgr Saliège décide en juin 1931 de leur confier le recrutement des personnes en souffrances.
La première à assurer cette tâche sera Mère Marie du Saint Sacrement aidée par Melle Chamayou. Le premier pèlerinage a lieu en octobre 1931.
Il amène à Lourdes 75 pèlerins à mobilité réduite et malades. Il est dirigé par l'abbé de Courrege, directeur du pèlerinage, M Callebat, président des brancardiers, Mme Douzon, vice-présidente en charge des infirmières et par l'abbé Ourtis, aumônier des malades.
Mgr Saliège
Le 11 février 1932, à l'occasion de sa première fête et en présence de Mgr Saliège, l'Hospitalité reçoit son organisation définitive. Le premier président nommé est M d'Adhemar et Mme Douzon, est confirmée dans son rôle de vice-présidente.
En 1933 la confrérie se structure. Les membres de l'Hospitalité auront leur propre aumônier, le Père Mathias et un médecin, le Dr Trilles, rejoint l'Hospitalité pour assurer la surveillance des pèlerins. Décédé en 1936, il sera remplacé par le Dr Fabre qui sera longtemps le seul médecin de l'Hospitalité.
Le 3 mars 1935, l'Hospitalité est érigée en confrérie et reçoit ses statuts. Son siège est officiellement fixé au Couvent de la Compassion, au 2 rue Deville à Toulouse. Les pèlerinages se poursuivent jusqu'en 1938 puis seront interrompus par la guerre.
Ils reprennent dès 1945 avec 40 malades. Le nouveau président est M Callebat avec Melle d'Aragon comme vice-présidente. Dès lors l'Hospitalité va grandir et chaque nouvelle année va voir le nombre de malades augmenter.
En 1956, en accord avec Les petites Sœurs de l'Assomption, l'Hospitalité participe au pèlerinage "des vieillards". Puis en 1958, l'Hospitalité prend complètement en charge ce pèlerinage qui deviendra notre pèlerinage de printemps.
Longtemps, il sera organisé le dernier week-end du mois d'avril.
Le 26 juillet 1964 le chanoine Ourtis décédé est remplacé par l'abbé Rouge comme aumônier des malades. A l'abbé de Courrege, comme directeur du pèlerinage ont succédé l'abbé Cangardel, Mgr Gaston, l'abbé Albarede, l'abbé Pradier, l'abbé Bastier.
A Mlle d'Aragon ont succédé comme responsables des hospitalières, Mme d'Adhemar, Mlle Roly, Mme Donat, Mme Laporte.
En 1967 M Callebat démissionne. Lui succèdent à la présidence, le Dr Sarrazin, M Roger puis M Pons.
En 1968, la première organisatrice du pèlerinage des malades, Mère Marie du Saint Sacrement, décède. Elle est remplacée par Mère Marie Saint Marc puis en 1972 par Sœur Marie José.
Aujourd'hui l'Hospitalité est divisée en secteurs géographiques qui assurent une vie locale à l'association au sein du diocèse. La présidente actuelle est Bénédicte Picauron.
Brève histoire de l'Hospitalité, qui depuis sa création en 1931, reste toujours aussi vivante avec plus de 350 membres adhérents et engagés dont un grand nombre de jeunes.
Elle conserve, inchangé, l'esprit qui l'animait hier et dont M d'Adhemar disait en 1933 qu'il est fait "de véritable charité, abnégation, don entier de soi-même".